Plusieurs habitants de cette collectivité quittent leurs villages depuis le début de cette semaine. Ils fuient les nombreuses exactions et scènes de violence dont ils sont victimes de la part des miliciens de la Force de Résistance Patriotique de l’Ituri, FRPI, constate radiookapi.net
Les miliciens du FRPI tracassent les villageois, pillent leurs biens et violent des femmes. Ils agissent ainsi par représailles suite à l’arrestation d’une dizaine de leurs camarades par les FARDC, la semaine dernière.
Ces habitants ont déjà déserté les villages de Bunga, de Kamati et de Bavi, à près de 60 kilomètres au sud de Bunia. Selon le président des notables de cette collectivité, c’est suite aux nombreux cas de vols, de pillages et d’incendies des maisons que les habitants se sont vus obligés de quitter les villages. Les miliciens accusent la population de les avoir trahis auprès des FARDC. Ces derniers ont arrêtés 17 parmi eux les 26 et 28 décembre derniers.
Ces miliciens sont estimés à 300. Ils se sont retirés dans le village de Tsheyi, à près de 80 kilomètres au sud de Bunia. Les notables de la collectivité de Walendu Bindi se disent inquiets. Ils demandent que ces miliciens ne soient pas désarmés de force. Didi Angayika, président des notables, se confie à radiookapi.net « L’inquiétude est que, si on les désarme de force, ça sera encore un sujet de déplacement. D’ailleurs, il y a des familles qui sont déjà déplacées. Depuis les arrestations, les combattants ont conçu comme si la population les avait trahis. Nous avons appris, vers les villages de Bunga, qu’ils sont venus et ont pillés des maisons, ils auraient aussi violé dea femmes. Alors, on apprend que le premier groupe de population a déjà regagné Aveba.
Le commissaire de District ad interim dit ignorer encore cette situation.








