Kinshasa : implication de l'armée et de la police dans la lutte contre les violences faites aux femmes

Un plaidoyer sur la lutte contre les violences faites aux femmes s’est tenu mardi à Kinshasa. Organisée par le ministère Genre, Famille et Enfant, cette séance s’inscrit dans le cadre de la poursuite de la campagne d’activisme contre l’impunité en ce qui concerne les violences sexuelles lancée depuis le 26 novembre dernier. Campagne soutenue par la société civile et le Fnuap, l’Unifem et le Pam rapporte radiookapi.net

« Non aux viols, aux crimes contre l’humanité et à l’impunité, stop au viol de notre ressource la plus précieuse », telle est le message central de cette campagne du ministère genre, femme et enfant. Ce programme vise à vulgariser les lois sur les violences sexuelles en vue de sensibiliser la population congolaise sur les démarches à suivre en cas de préjudice.
Pour le chef d’Etat major des Forces armées de la RDC, le général Kayembe Mbandakulu, il est temps de prendre des mesures sévères contre toutes les brebis galeuses de l’armée congolaise et toutes les personnes qui commettent ces actes ignobles.
A cet effet, l’Inspecteur général adjoint de la police a informé l’opinion de la mise sur pied du plan d’action mixte entre les Forces armées et la Police nationale congolaise. Ce plan prévoit la formation des inspecteurs de police judiciaire et des magistrats, la création des centres de dépistage ainsi que l’installation des unités des violences sexuelles. Selon lui, pour réaliser ce plan, l’armée et la police ont besoin de cent millions six mille dollars. Mais jusque-là, ils ne disposent que de deux cents dix mille dollars.