Le sommet de la CEEAC a ouvert ses portes ce lundi à Kinshasa. Selon un communiqué du ministère congolais des Affaires étrangères, le maintien de la paix et la prévention des conflits sont parmi les objectifs de cette organisation. radiookapi.net présente un bref aperçu historique de cette organisation régionale.
La situation politique au Tchad est au centre des préoccupations aujourd’hui. Le premier objectif de cette rencontre est la promotion du dialogue politique dans l’Afrique centrale. Après le retrait du Rwanda en 2007, la CEEAC compte 10 pays membres dont le Congo Brazza, la République centrafricaine, le Cameroun, l’Angola, le Burundi, le Gabon, la Guinée Equatoriale, Sao Tomé et Principé, le Tchad et la RDC. Ce dernier pays assure la présidence de la CEEAC depuis octobre dernier.
La majorité de ces pays a été touché par des conflits armés ces 15 dernières années. C’est l’une des raisons à la base de l’inactivité de la CEEAC entre 1992 et 1997. En 1999, la CEEAC s’est dotée du COPAX, une institution de maintien de la paix. Celle-ci n’a jamais organisé une intervention dans un pays quelconque.
La CEEAC vise également l’intégration économique, par une circulation libre des biens et des personnes entre les Etats. Elle compte harmoniser les politiques des pays membres dans le domaine des transports, de la communication et de l’agriculture. Par ces objectifs, la CEEAC vise la stabilisation des économies ainsi que l’élévation du niveau de vie des populations. Il s’agit d’au moins 110 millions de personnes reparties dans les 10 Etats.
Joseph Kabila, président de la RDC a accédé à la présidence de l’organisation en 2007. Le président congolais s’est donné comme objectif de redynamiser les différents organes de la CEEAC. En octobre prochain, la CEEAC atteindra 25 ans d’existence. La question des ressources pour son financement reste posée.