Cette volonté de la Banque mondiale vise à améliorer les conditions de vie des populations. Elle a été affirmée mardi à l’occasion de l’ouverture de l’atelier sur la revue de la performance du portefeuille de la Banque mondiale en RDC, rapporte radiookapi.net
Franck Bousquet, spécialiste de l’eau à la Banque mondiale, explique comment son institution compte s’investir dans ce secteur : « Nous sommes actuellement en cours de préparation d’un projet eau d’un montant de 150 millions de USD qui va justement faire en sorte qu’aujourd’hui le secteur de l’eau permettra d’être rentable en tout point de vue, permettra d’apporter de l’eau à la population. La RDC est aujourd’hui un des plus faible taux d’accès à l’eau, sur l’Afrique subsaharienne, avec un taux de 25%. Vous avez 78% de gens qui n’ont pas accès à l’eau dans le pays. Une des faiblesses majeures. Ce projet eau permettra d’appuyer les autorités congolaises pour reformer l’ensemble du secteur et permettre d’apporter de l’eau à environ 2 millions de personnes. Nous travaillons avec les autorités congolaises, le ministère de l’énergie, la Regideso, Copirep, et tout autre ministère pour regarder ensemble, sur l base d’un plan d’action qui a déjà été établie, quelles sont les actions qui devront être financées. Il s’agira de financer les investissements dans les principales villes du pays, permettant d0apporter de l’eau dans les deux et trois prochaines années aux populations, notamment les plus pauvres. Et puis, il s’agira de regarder quelles sont les reformes institutionnelles, les reformes des entreprises publiques, notamment la Regideso, qui devront être pris en comte. »
Cet atelier se clôture ce mercredi. Il a pour but de faire l’autocritique de la coopération entre la Banque mondiale et le gouvernement congolais, afin de redonner une dynamique nouvelle à ce partenariat.
