Cette maison a été inaugurée mardi par le centre Carter. Elle vise à mettre à la disposition des activistes des droits de l’homme, des ONG et de la société civile un espace d’échanges d’expérience et de formation. Le directeur du centre Carter, Epiphane Zoro, a souligné qu’un grand pas est certes réalisé dans le respect de droits de l’homme en RDC, rapporte radiookapi.net
Cependant, il reste encore des préoccupations en ce qui concerne les violences faites à la femme: « Nous savons tous quelle est la situation des droits de l’homme en République Démocratique du Congo, avant les élections et depuis les élections. Avant, la situation était beaucoup plus précaire que depuis que les nouvelles autorités sont installées</em< », a-t-il déclaré. Epiphane Zoro pense que quelques questions demeurent encore, notamment au niveau de la protection de la femme ; spécialement le problème des violences sexuelles à l’Est du Congo et dans certaines parties du pays: « cette situation reste extrêmement préoccupante et nous espérons que le gouvernement avec le soutien de la communauté internationale saura donner une réponse adéquate ä ce fléau des violences sexuelles».
Le vice-ministre de droits humains et le représentant de l’ambassadeur de Pays-Bas à Kinshasa, principal bailleur de fond de ce projet, ont encouragé cette initiative.
