Le maire de Kananga invite les opérateurs économiques à revoir à la baisse les prix des produits alimentaires qui ne font que prendre l’ascenseur. Mais pour ces opérateurs économiques, cette situation est créée par l’irrégularité du trafic ferroviaire de la SNCC (Société nationale des chemins de fer du Congo) sur le tronçon Kananga-Ilebo-Mwene-Ditu, rapporte radiookapi.net
La mesure de maïs appelée localement Meka qui coûtait entre 250 et 300 Fc, revient aujourd’hui à 700 Fc. La même mesure se vend à 500 Fc pour la farine de manioc, soit le double du prix habituel. Le riz, l’huile de palme et les haricots ont également doublé de prix.
Certains opérateurs économiques accusent la SNCC de ne plus disponibiliser les trains qui doivent tracter des wagons qui traîneraient sur le tronçon Kananga-Ilebo vers le chef-lieu de province. Pour la Fédération des entreprises du Congo, Fec/Kasaï Occidental, cette situation est créée de toutes pièces pour des fins inavouées.
De son côté, le maire de la ville a rencontré vendredi dernier les responsables de la SNCC, district de Kananga. A l’issue de leur entretien, la SNCC, préoccupée elle aussi par cette situation, a justifié l’irrégularité du trafic par le nombre très réduit de locomotives. Ce qui empêche l’approvisionnement régulier de la ville de Kananga. Il faut enfin signaler l’arrivée prochaine d’une rame qui tracte un nombre important de wagons pleins de produits vivriers.
