Kisangani : recrudescence des cas de violence sexuelle à l’hôpital général

Environ 90 cas ont été enregistrés au cours du 1er trimestre 2008, contre une cinquantaine de cas pour le dernier trimestre 2007. Selon le médecin chef du personnel à l’hôpital général de Kisangani, cette affluence est justifiée notamment par la sensibilisation de la population sur les violences sexuelles, rapporte radiookapi.net

Pour le docteur Godelieve Badibanga, la population est aujourd’hui mieux informée du danger que présentent les violences sexuelles et surtout de l’existence de centres médicaux spécialisés pour leur prise en charge. « Nous pensons que cette affluence est due au fait que l’information n’avait peut-être pas encore très bien circulé, parce que nous ne pouvons pas dire que c’est maintenant seulement qu’il y a beaucoup de cas de violences sexuelles. Nous pensons que ça a toujours existé, mais que les gens n’étaient pas suffisamment informés sur le fait que la structure peut les prendre en charge médicalement, psychologiquement et du point de vue nutritionnel. Maintenant que l’information a circulé, ceux qui se sont présenté ont vu comment ils ont été soignés. Ils ont diffusé l’information. Alors les autres aussi viennent se présenter. »

Cette prise en charge médicale associée à la prise en charge alimentaire est appuyée par le Fonds des Nations unies pour la population, FNUAP.