Des chefs de combattants hutus rwandais des FDLR se disent prêts pour être cantonnés dans des sites avant leur retour au Rwanda. Ils l’ont déclaré jeudi à l’issue d’une rencontre avec les autorités civiles et militaires de ce territoire à plus 250 kilomètres au Nord de Goma. Ils posent toutefois comme préalable que les sites de cantonnement soient sous la protection de la Monuc, rapporte radiookapi.net
L’entretien entre les autorités de Lubero et l’officier de liaison M. Bonane ainsi que le colonel Jean-Michel Africa a commencé par jeu de questions-réponses sur le processus de désarmement, démobilisation, rapatriement, installation et re-intégration. Ces derniers représentaient les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda et le ralliement pour l’unité et la démocratie. Ils ont accepté les principes de regroupement des combattants et de leur dépendants. Les sites de Dingi, de Lubero et de Mangoreshipa, tous dans le territoire de Lubero, ont été choisis à cet effet.
Pour la réussite du processus, les déléguées des mouvements rebelles rwandais ont donné trois préalables. Ils demandent que la sécurisation des camps de regroupement soit effectuée par les forces de la Monuc. Ils exigent aussi une garantie de sécurité pour les rapatriés, ainsi que l’instauration des dialogues inter-rwanmdais pour réconcilier les filles et les fils de la République rwandaise. L’administrateur du territoire, José Badibanga, a promis au deux mouvements de transmettre leurs doléances au gouverneur de province.








