La maladie avait déjà fait deux morts. Elle n’était pas encore identifiée. Après investigations, l’autorité médicale affirme qu’il s’agissait du Monkey pox. Cette maladie sévit depuis quelque temps dans la zone de santé d’Ingende, dans le territoire de Bokuma, rapporte radiookapi.net
La confirmation est venue mardi du médecin épidémiologiste de l’OMS Adolphe Nkongolo. D’après lui, une équipe mixte OMS Inspection provinciale de la santé /Equateur a été dépêchée dans cette zone de santé située à 65 kilomètres en amont de Mbandaka, sur la rivière Ruki. Cette équipe était composée des épidémiologistes et laborantins. Le rapport ramené indique qu’il s’agit du Monkey pox. Quarante-deux cas dont trois décès ont été identifiés, d’après le même rapport. Selon le Docteur Adolphe Nkongolo, au départ, un groupe de personnes a consommé une viande d’une antilope attrapée dans un piège de pygmées. Après avoir mangé cette viande, toutes ces personnes ont fait la maladie, et celle-ci a commencé à se propager, explique l’expert de l’OMS. Pour la prise en charge de malades, dit-il, l’Organisation mondiale de la santé s’apprête à mettre tous les moyens à contribution. « Maintenant, nous allons organiser cette semaine la riposte et appuyer le centre de santé qui n’a pas de médicaments », a rassuré la source.
