Le triage, le tamisage ou encore la mise en sachet des minerais dans les entreprises minières du Katanga s’opèrent généralement dans un nuage de poussière. Faute d’équipements adéquats, les employés de ces entreprises sont exposés à des dangers réels dans la manipulation des minerais, rapporte radiookapi.net
En mars 2007, un travailleur d’une entreprise minière chinoise de Likasi est tombé dans un chaudron de minerais de cuivre. Chauffé à près d’un millier de degrés. Le bac du chaudron n’était pas entouré d’un parapet de sécurité comme l’exige la loi congolaise. Les ONG de droits de l’homme du Katanga dénoncent à intervalles réguliers les conditions de non sécurité dans lesquelles travaillent la plupart des employés des entreprises minières de la place. Notamment celles tenues par les Asiatiques où manquent même des cache-nez, des souliers et des combinaisons pour ceux qui manipulent les minerais. Même ceux qui remuent les lingots de cuivre qui sortis du four ne sont pas protégés : pas lunettes contre les éclats incandescents ni de tenues contre la chaleur. Beaucoup ont perdu des organes de leurs corps, un œil, un orteil, une oreille… Pire, il n’y a ou presque pas de prise en charge en cas d’accident.
En plus, il y a au Katanga plusieurs sites qui contiennent des minerais réputés radioactifs à des degrés différents. Ceux qui manipulent ce genre de minerais ne sont pas équipés conséquemment. D’ailleurs, ils ne sont même pas informés du danger qu’ils courent.
