EPSP: dysfonctionnement dans les opérations de contrôle de paie du personnel enseignant

Le constat est fait les organisations syndicales du secteur, le Syeco et le Synecat. Celles-ci fustigent, par exemple, le fait que la commission de contrôle de la fonction publique conditionne la paie du salaire du mois au remboursement par les gestionnaires des écoles du reliquat de la paie précédente, alors que ce reliquat a servi au paiement des enseignants non encore mécanisés, rapporte radiookapi.net

Mais cette commission indique travailler suivant des instructions précises. Pourtant l’imbroglio est réel et explique le fait que, dans bien de cas, les enseignements ne sont pas assurés. C’est à l’intérieur du pays que les enseignants broient le plus du noir. Notamment au Maniema oú les députés provinciaux s’en sont pris le week-end dernier à Kindu, au service étatique de l’EPSP, au lendemain de l’interpellation de la ministre provinciale dudit secteur. C’est le cas également à Kananga, au Kasaï-Occidental et à Ango, en province Orientale, à 400 kilomètres de la ville de Kisangani. Dans ce territoire, les enseignants de 9 écoles primaires et secondaires n’ont jamais reçu un seul rond de leur salaire depuis le début de l’année. Pire, la commission de contrôle de la fonction publique n’est jamais passée à Ango pour procéder au recensement des enseignants comme ailleurs.

Réagissant à ces critiques, le ministre de l’EPSP (Enseignement primaire, secondaire et professionnel), Maker Mwangu, a indiqué que les problèmes rencontrés dans le processus de contrôle et d’encadrement de la paie des enseignants sont techniques. D’après lui, la commission de contrôle mise en place par la fonction publique est appelée à encadrer la paie des agents au niveau central, provinciale et local. Elle doit, donc, en principe, aller partout pour réunir tous les éléments nécessaires afin que les rapports à faire au gouvernement soient les plus complets possible, a conclu le ministre de l’EPSP.