Selon la fédération des entreprises du Congo, Fec, les prix ont augmenté de 11% en raison de la dégradation avancée des routes ; et surtout faute de moyens de transport aérien. La même source affirme que l’unique aéronef qui desservait cette ville est retiré de la circulation pour entretien, rapporte radiookapi.net
L’approvisionnement de la ville d’Isiro en produits divers se fait uniquement par route depuis l’interdiction de vol des Antonovs par le ministère congolais des Transports. Or, les routes sont tellement dégradées. Conséquence : les produits se sont rarifiés, entraînant l’augmentation des prix. Par exemple, un sac de ciment de 40 USD revient aujourd’hui à 60 USD. Le kilo de viande de bouf est passé de 1.500 (2,6USD) à 3.600 FC (6.4 USD). Le riz, l’huile de palme comme le sel de cuisine ont suivi le rythme.
Célestin Bekabisiya, président de la Fec/Haut-Uélé, explique : « Il y a une augmentation de 11% des prix. Par exemple, la route Ariwara- Isiro via Dungu est devenue impraticable à cause des pluies abondantes et des grands trous qui existent. Ce sont des trous atteignant jusqu’à 6 mètres de profondeur. Alors, celle de Mambasa-Isiro, via Mungbere, elle est compliquée puisque c’est l’ONG 1ère urgence qui l’a entretenue manuellement. Il y a tellement de boue que les camions ont de la peine à s’en sortir. »
Pour désenclaver Isiro, les opérateurs économiques de cette ville souhaitent que le gouvernement provincial relance très vite les travaux de réalisations des routes d’intérêt national et régional. La ville de Isiro est située à 565 kilomètres au nord est de Kisangani.
