Affaire BDK : le gouvernement du Bas Congo rejette le rapport Monuc

Le ministre provincial de la Justice, Droits humains et Information demande que la vérité soit faite sur les événements du Bas Congo pour rétablir l’honneur de la province

«Nous rejetons avec la dernière énergie le contenu de ce rapport concernant les événements qui se sont produits dans la province. Et nous balayons d’un revers de la main ce rapport qui est sans preuves. Pour nous, c’est tout simplement de l’amalgame, des affabulations, des monstruosités. Comme il est permis à tout le monde de rêver, certainement qu’à la Monuc aussi on rêve…. Nous voulons que la vérité soit faite et qu’on rétablisse quand même l’honneur de la province qui a été, pour nous, totalement bafoué », déclare le ministre provincial Dieudonné Pambu Ntima.

Ce dernier appelle la Monuc à « faire preuve de neutralité et à éviter de faire des rapports tendancieux, parce que, dit-il, le gouvernement provincial reconnaît à la Monuc du sérieux et il faut qu’elle continue avec cette étiquette là.»

Dans ce rapport, la Mission des Nations Unies en Rdc, par le biais de sa division de Droits de l’homme, a notamment dénoncé un “usage excessif de la force”, lors d’une opération de police contre les adeptes du mouvement politico-religieux Bundu dia Kongo.

A Kinshasa, Au cours d’une conférence de presse animée mardi, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement central a estimé que « ce rapport de la Monuc passe sous silence la persécution des victimes des adeptes de BDK, et dénie au gouvernement congolais, le droit de sécuriser la population menacée par un groupe de drogués et d’illuminés », fin de citation.