Les deux cas des paralysies flasques aigues enregistrés en mai dernier dans la zone de santé d’Augba, en territoire d’Aru, et de Lita, en territoire de Djugu, ne sont pas dues au poliovirus sauvage, contrairement à ce que le coordonnateur du programme élargi de vaccination, Pev/Ituri, avait affirmé en juin dernier, rapporte radiookapi.net
Le coordonnateur du Pev/Ituri s’était basé alors sur les résultats d’une première recherche menée par l’Institut national des Recherches Biologiques. Ces résultats sont contredis par deux laboratoires d’Afrique du Sud et de Genève. Ces derniers ont mené des recherches en juin dernier.
Docteur Honoré Lubumba rassure, les zones de santé d’Augba et de Lita ne sont pas en proie au poliovirus sauvage : « Quand nous avons reçu le message selon lequel nous avions deux cas de poliovirus sauvage en Ituri, ça a été confirmé par deux fois, au niveau des laboratoires. Quel a été le problème, je ne sais pas. Le laboratoire de l’Afrique du Sud n’a pas confirmé les cas de Luta, et nous sommes restés avec le cas de Aunda. Les laboratoires de l’INRB et d’Afrique du Sud ont confirmé le cas de Aunda. Mais, il n’y a pas trois jours, on nous disait que Genève, qui a le laboratoire le plus performant, n’a pas confirmé le cas de Aunda. C’est qu’en Ituri, nous n’avons pas encore de cas de poliovirus sauvage, C’est ce qui fait notre joie. »
