Ces déplacés de guerre proviennent précisément des villages de Gobu et Retso, à plus de 4 heures de navigation de Tchomia. Ils déplorent notamment l’occupation de leurs terres par d’autres communautés ethniques, et le manque d’infrastructures dans ces villages pour la scolarisation de leurs enfants, rapporte radiookapi.net
Ces déplacés de guerre demande leur relocalisation, notamment dans la localité de Ngavi, à près de 15 kilomètres de Tchomia-Centre. Les déplacés se plaignent de leur mauvaise condition de vie et sollicitent des terrains dans cette localité pour des travaux de champs. Ils ont également indiqué que cette localité dispose d’infrastructures médicales et scolaires pour la scolarisation de leurs enfants interrompue depuis environ 3 ans.
Face à ces difficultés, le chef de collectivité de Bahema-Baniagi a consenti à leur octroyer des terrains dans son entité. Toutefois, il demande aux agences humanitaires d’assister ces personnes avec des bâches et autres matériels pour faciliter leur installation.
Le chargé de protection du bureau HCR/Bunia a indiqué qu’une mission inter-agence se rendra cette semaine à Tchomia pour évaluer la situation de ces déplacés. Notons que la requête de ces déplacés intervient pendant qu’une opération de sensibilisation se déroule dans leur village d’origine pour persuader les membres des autres communautés ethniques à libérer leurs champs pour permettre leur retour.