Sankuru : 6,9% du taux de prévalence du VIH/Sida

C’est le taux le plus élevé de la RDC, selon le médecin inspecteur provincial du Kasaï Oriental qui a séjourné pendant une semaine dans le district du Sankuru. Raison pour laquelle, selon la source, 18 médecins prescripteurs d’anti-rétroviraux ont été formés au cours de la semaine pour cette entité sanitaire, rapporte radiookapi.net

Les données des services médicaux renseignent que Lodja, territoire du Sankuru, est le site sentinelle du pays où la propagation de la maladie est plus grande. Le Sida touche en grande partie les jeunes de 15 à 24 ans. La tranche féminine est la principale cible du VIH, explique le médecin inspecteur provincial. Toutes ces personnes ont difficile à accéder aux anti-rétroviraux. Cela, à cause du déficit en approvisionnement. En plus, le district ne dispose d’aucune centrale de distribution régionale de médicaments essentiels. D’où se pose avec acuité le problème de prise en charge. Les actions de deux programmes de lutte contre le Sida, en l’occurrence, le PNMLS et le PNLS, sont moins perceptibles.

Pour le médecin inspecteur provincial, le Docteur Josué Mwamba, il faut qu’on arriver à inverser la tendance. « C’est dans les grandes villes où sont prés positionnés tous les grands partenaires ancestraux qui interviennent dans la lutte. Je crois que, maintenant, le moment est venu pour que tous ces partenaires descendent placer leurs sous bureaux en milieu rural où nous avons un excès de morbi-mortalité dû au Sida », a-t-il suggéré. Outre ces raisons, l’inaccessibilité du district du Sankuru ne favorise pas un véritable accompagnement des prestataires de cette partie du pays, signale la même source.

Le taux de séroprévalence est estimé à 4,1% pour l’ensemble du pays, et de 5,9 pour le Kasaï-Oriental.