Les attaques des rebelles ougandais de la LRA la semaine dernière dans les localités de la chefferie de Wando, dans le territoire de Dungu, à plus de 800 kilomètres de Kisangani, a fait des déplacés et des morts parmi les populations civiles. Plus de 300 personnes auraient été tuées, selon les chefs coutumiers locaux, 200, selon les sources ecclésiastiques. L’autorité du district du Haut-Uélé, de son côté, trouve ces chiffes exagérés et attend les résultats des enquêtes, rapporte radiookapi.net
Ce dont on est sûr pour le moment, c’est le nombre de déplacés. Il serait de 300, selon le commissaire du district du Haut-Uélé, enregistrés à Dungu. D’autres, non encore identifiés, se trouveraient encore dans la périphérie du territoire. C’est dans ces sites que le bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies, Ocha/ Dungu, a dépêché ce mardi matin une équipe d’enquêteurs pour s’enquérir de toute la situation, notamment sur les déplacés à la suite des attaques des rebelles ougandais, et sur le bilan humain. Le district attend pour sa part le rapport des services de sécurité qui ont également été envoyés sur les lieux.








