Kiwanja : les déplacés quittent le camp de la Monuc

Les déplacés autour de la base Monuc à Kiwanja

Les déplacés autour de la base Monuc à Kiwanja

Le porte-parole de la Monuc confirme que plus de 80% des 6 000 déplacés qui s’étaient réfugiés autour de la base mobile de la Monuc à Kiwanja ont quitté la base pour regagner leurs domiciles depuis mardi dernier. Entre-temps, le chef des forces de la Monuc explique que le depart de certaines unités de la Monuc de l’Ituri vers d’autres zones opérationnelles du pays, comme le Nord-Kivu ou Dungu dans le Haut Uélé, ne signifie pas un désengagement des soldats de la paix dans ce district.

Madnodje Mounoubaie, porte-parole de la Monuc, annonce le renforcement des patrouilles de la Monuc pour assurer la sécurité de ces déplacés. : « Environ 90% des 5 000 déplacés, qui étaient venus spontanément chercher secours, protection et sécurité autour de la base de la Monuc à Kiwanja, sont rentrées chez eux. Le général Gaye, qui est le commandant de la force de la Monuc, a effectué à ce jour une visite à Kiwanja. Il a donné des instructions fermes pour que le périmètre de sécurité soit élargi et renforcé. Ça veut dire que les moyens dont la Monuc dispose à Kiwanja seront utilisés au maximum pour essayer de donner la sécurité à cette population qui est rentrée chez elle. Je dois aussi ajouter qu’environ 15 000 déplacés, qui sont à la paroisse de Kiwanja, sur instruction du commandant Gaye, vont bénéficier de la protection renforcée avec les patrouilles qui seront effectuées dans cette localité. »

Kiwanja est à environ 70 kilomètres au nord de Goma.

Babacar Gaye justifie le départ l’Ituri de certaines unités de la Monuc

Le départ de l’Ituri de certaines unités de la Monuc vers d’autres zones opérationnelles du pays, comme le Nord-Kivu ou Dungu dans le Haut Uélé, ne signifie pas un désengagement des soldats de la paix dans ce district. Cette mise au point est celle du général Babacar Gaye. Il l’a émise mercredi soir à Bunia, à l’issue de sa toute 1 ère visite de travail avec la brigade locale de la Monuc depuis sa reprise des fonctions.

Selon Babacar Gaye, la Monuc doit à présent appuyer les FARDC notamment en logistique. Il précise que la période où la Monuc privilégiait des actions plus robustes de la part de ses troupes en Ituri, est révolue : « Il ne sert à rien d’agglutiner des troupes en Ituri. Je crois que ce qui est important, c’est que, ce qui est ici bénéficie du soutien de la Monuc, soutien logistique notamment. Ce qui est ici bénéficie d’un entraînement. Tout en faisant des opérations, qu’on améliore son efficacité. C’est cette option qui a ma faveur. La récente renaissance du FRPI est là pour prouver qu’il faut des solution globales aux problèmes de sécurité en Ituri. Ces solutions passent par l’efficacité, le comportement exemplaire des FARDC, l’extension de l’autorité de l’Etat, la reprise des activités économiques. Tout cela forme un tout. Mais il est clair que le rôle que la Monuc a joué en Ituri il y a 3 ans, où nous avons mené des actions extrêmement robustes, et c’est une période qui, je l’espère, est définitivement révolue. »

Recevez Radio Okapi par email

Donnez votre adresse email dans ce formulaire afin de recevoir tous nos articles dans votre boîte email. Vous recevrez un message de confirmation avec un lien sur lequel il vous faudra cliquer afin que l'envoi d'emails devienne effectif.
Si vous ne voyez pas l'email de confirmation dans votre boîte de réception, allez chercher dans vos spams et marquez le message comme "non spam".  

Votre adresse email :

Service offert par FeedBurner