Près de 220 ex-combattants se disent abandonnés par la structure chargée de leur réinsertion. Certains affirment n’avoir même pas reçu de documents attestant leur désarmement, alors qu’ils ont remis leurs armes à la structure militaire d’intégration en présence de la Monuc. Luyeye Byaribike est un ancien chef de guerre Maï-Maï dans le territoire de Nyunzu. Une centaine de ses hommes et lui-même ont été démobilisés en 2006 par la Conader. Depuis, ils n’ont pas bénéficié de kits de réinsertion, rapporte radiookapi.net
Ces ex-combattants ne sont pas les seuls à se plaindre aujourd’hui. Une centaine d’autres appartenant au groupe Mundusi ont été désarmés en 2007, en présence de la Monuc, par la Structure militaire d’intégration. Ils n’ont, toute fois, reçu aucun papier. Cette dernière catégorie éprouve d’énormes difficultés à circuler librement.
L’un d’eux témoigne : « Nous avons déposé les armes. Des photos ont été prises par la Monuc. Depuis 2007, rien n’est venu, pas même les macarons. »
Le chargé du Programme national de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion, Ntumba Lwaba parle d’une solution en vue : « Bientôt, avec l’appui financier de la Banque mondiale et de la Banque africaine de Développement, nous allons pouvoir nous occuper de tous ces cas. Non seulement dans le Nord-Katanga, le Maniema, le Sud-Kivu, le Nord-Kivu, l’Ituri. A l’Ouest, essentiellement l’Equateur, et quelques cas dans le Kasaï.>>>
En attendant, les ex-combattants de Nyunzu continuent à faire la navette entre leur milieu d’origine et Nyunzu-centre, toujours en quête d’une bonne nouvelle.







