L’assemblée générale du Conseil supàrieur de la magistrature a clos jeudi à Kinshasa ses travaux sans avoir épuiser toutes les questions qui étaient inscrites à l’ordre du jour. Selon le président du Syndicat national autonome des magistrats, Synamag, les travaux devront encore se poursuivre pour débattre des cas restés en suspens, notamment, les sanctions à prendre contre les pairs et la mise en place des chambres disciplinaire, rapporte radiookapi.net
La session clôturée jeudi s’est seulement penchée sur l’examen des dossiers personnels des magistrats qui rendent des jugements iniques, et ceux des magistrats promus et retraités. “On a dû epulcher les dossiers personnels des magistrats, et là-dessus, on a essayé de corriger beaucoup d’injustices“, a expliqué le magistrat Nsambayi Mutenda, président du Synamag. Depuis plus de 15ans et même de 18 ans, a-t-il fait savoir, plusieurs membres de ce corps sont restés avec le même grade. Il faut donc, corriger ces dossiers là , a-t-il souligné tout en reconnaissant par ailleurs un certain désordre qui a régné de leur côté du point de vue de l’éthique et de la déontologie professionnelle. Des cas nécessitant des actions disciplinaires ont été répétoriés, mais pas tous, a relevé le président du Synamag, ajoutant que le travail devra par conséquent se poursuivre.
