La Plate-forme des activistes de droits de l’Homme de Likasi, Padholik, s’inquiète de ce qu’elle qualifie de pollution de l’air, suites à une propagation de fumées sur toute la ville de Kolwezi. Selon le maire de la ville, ces fumées, parties des entrepôts de Boss Mining, ont été provoquées par un incendie. L’association des droits de l’Homme a annoncé cette information dans un communiqué de presse publié le mardi dernier à Likasi, rapporte radiookapi.net
Cette situation était constatée aux heures du soir du lundi dernier, apprend-on des habitants du quartier Simba, vers la route Kolwezi. Une fumée partie des entrepôts de l’entreprise minière Boss Mining s’est ensuite repandue sur une grande partie de la ville. Dans ces entrepôts, figuraient plusieurs produits dont le brome, indique le maire Denis Kalonji.
En voyant cette fumée, les habitants étaient pris de panique. “ Franchement ça fait peur. Même moi qui vous parle ici, j’ai eu peur. Nous cherchons à être sécurisés”, témoigne un habitant de Kolwezi. Les causes de cette situation divergent, selon les sources. Les unes attribuent l’origine de cette fumée au brome qui, au contact avec les eaux de pluie, a dégagé cette fumée. Les autres soutiennent que ce sont les produits toxiques qui seraient à la base de cette situation. Pour le maire de la ville, Denis Klonji, il s’agit d’un incendie : “Dans ce pays, beaucoup de gens font plus confiance à la rumeur qu’à l’information officielle. De toutes les façons, nous prenons des dispositions pour être présent et sensibilisons tout le monde à prendre des mesures utilitaires importantes. Nous étions présenst sur les lieux pour voir l’origine de cette fumée. Effectivement, c’était un incendie. Il y a des butumes qui ont brûlé et qui ont provoqué le danger.”
Entre-temps, les habitants de Likasi voudrait avoir des explications claires et nettes des autorités tant politiques que sanitaires, sur l’impact que cette fumée peut avoir sur leur santé. De passage à l’hôpital général de référence Tako, le maire a demandé aux médecins d’enregistrer tout cas d’inflammation pulmonaire, indique le docteur Jean-Jacques Mpoyo.