Butembo : une pénurie d’essence due aux vacances de fin d’année au Kenya

Le carburant à la pompe

Le carburant à la pompe

Toutes les stations services que compte la ville sont à sec. Les seules personnes qui disposent encore du produit sont les petits détaillants communément appelés Kaddafi. Ces derniers ne sont même pas sûrs de renouveler leur stock une fois épuisé. Cette rareté a des répercussions sur le vécu quotidien de la population, constate radiookapi.net

Jeudi dernier, le prix d’un litre d’essence variait entre 1900 et 2000Fc (environ 3 USD) chez le Kaddafi. Mardi dernier, le litre revenait pourtant à 910 Fc à la pompe. Les détenteurs actuels de ce produit déclarent qu’ils ne sont pas certains de renouveler leur stock.

Les usagers du transport en commun constatent à leur tour que le prix de la course taxi-moto a doublé. Ils déclarent qu’en l’espace de 24 heures, la course est passée de 300 à 600 Fc. Pour les motards, la faute revient aux importateurs de produits pétroliers qui ont interrompu leurs activités en décembre dernier. Faux, rétorque le président de la FEC/Butembo, Polycarpe Ndivito. Il affirme que, depuis deux semaines la ville de Butembo n’est plus approvisionnée en produits pétroliers. Cependant, il indique que pendant toute cette période, une vingtaine de camions citernes en provenance de Butembo attendent d’être servis au port Mombassa du Kenya. Dans ce pays, le travail n’a pas encore repris. C’est la période des vacances. Cette pénurie n’est que momentanée, poursuit-il.