Au moins 12 millions d’hectares, soit plus de la moitié des forets détenus par les exploitants, seront récupérés par l’Etat. Une décision annoncée par José Endundo, ministre de l’environnement. Pour Greenpeace, le temps est venu pour mettre en place une gestion durable en rapport avec les nouveaux titres. L’organisation internationale de protection de l’environnement dit rester vigilante quant à la mise en application de la décision gouvernementale, rapporte radiookapi.net
Selon Réné Ngongo, conseiller politique de Greenpeace Afrique, son organisation compte mener un plaidoyer pour qu’il y ait harmonisation, s’il existe encore des titres dans des zones à haute valeur de conservation : « Notre souhait, c’est par rapport à ces 65 titres. Nous allons bientôt savoir s’il n’y a pas des titres qui sont vraiment dans des zones à haute valeur de conservation. Et là, nous pourrons voir comment mener un plaidoyer pour qu’il y ait une harmonisation par rapport à ça. Mais nous disons aussi qu’il faudrait rester vigilants par rapport aux titres non convertis, mais aussi par rapport aux nouveaux titres. C’est le moment d’aller à la gestion durable. Nous allons suivre de très près ce qui va se passer dans les concessions non converties. Est-ce que l’exploitation va réellement s’arrêter. Et, par rapport aux titres converties, qu’est ce qui va se passer pour que l’exploitation se passe selon les normes. Si ce n’est pas le cas, nous allons demander au gouvernement de prendre ses responsabilités pour arrêter l’exploitation illégale qui ne profite ni à l’Etat, ni aux communautés locales autochtones. »