Hôpital général de Kinshasa
Le monde commémore ce 4 février la journée de la lutte contre le cancer. En RDC, le cancer est un problème de santé publique. Il y a beaucoup de cas de cancers dont les personnes atteintes se rendent compte tardivement et même trop tardivement, selon le docteur Isidore Betu, gynécologue obstétricien à l’hôpital général de référence de Kinshasa, qui appelle les pouvoirs publics à mobiliser des moyens pour des campagnes de sensibilisation et de dépistage, rapporte radiookapi.net
Le docteur Betu estime que le gouvernement de la RDC devrait s’investir dans la lutte contre le cancer face au nombre élevé de cette pathologie sans toutefois en donner des chiffres. « Il y a beaucoup de cancers, gynécologiques, notamment, et d’autres cancers qui nous arrivent en retard, par manque d’information », a indiqué le médecin. D’après la source, à son début, le cancer peut être traité. Cela, à 90 % par la chirurgie. « Si c’est à un stade avancé, là, parfois, vous ne savez pas opérer, vous ne savez plus rien faire », a fait savoir le docteur Isidore Betu. D’où la nécessité, conclut-il, de préconiser des campagnes annuelles de sensibilisation et de dépistage.
