Les populations du territoire de Kalehe au nord de Bukavu continuent à se déplacer par petits groupes des localités proches des positions des FDLR. Ils se réfugient vers d’autres localités plus éloignées qu’elles estiment être plus sécurisées. Pour l’administrateur adjoint de Kalehe, ce mouvement des populations se justifie par la crainte des menaces et d’éventuelles représailles de la part des FDLR, rapporte radiookapi.net
Les localités de Rushushu, Luzira, Rambira, Kalungu dans Binga-Nord accueillent ces populations en provenance des hauts plateaux de Kalehe, proches des positions des FDLR. Elles affirment toutes fuir leurs villages à cause des FDLR qui continuent à leur proférer des menaces au cas où ces derniers seraient attaqués par la coalition FARDC-APR. Selon l’administrateur adjoint de Kalehe qui donne l’information, la plupart des déplacés n’ont pas d’assistance en vivres de la part des humanitaires.
Par ailleurs, on note un afflux des centaines des civils et de nombreux combattants hutus rwandais candidats au rapatriement depuis le début de l’opération conjointe des armées congolaises et rwandaise au Nord-Kivu. Selon la section DDRRR de la Monuc, on compte déjà 235 hutus rwandais dont 53 combattants rapatriés depuis le 31 janvier de l’année en cours.
Du côté du HCR, on annonce plutôt plus de 500 hutus rwandais civils déjà rapatriés. Le bureau de rapatriement de la Monuc que d’autres centaines de personnes sont candidates au retour volontaires. Elles sont attendues cette semaine à Bukavu.
