Une vingtaine d’hôteliers de la ville de Kikwit accusent les propriétaires des dépôts au centre- ville d’être à la base de leurs malheurs, en transformant leurs dépôts en maisons d’habitations. Pour ces hôteliers, il faut que les autorités locales s’impliquent pour arrêter ce système. Car, selon eux, ils payent normalement les taxes à l’état, rapporte radiookapi.net
Un hôtelier déclare que les hôtels dorment parfois sans client : « Nous sommes vraiment en difficulté, nous ne fonctionnons pas comme il faut. Les hôtels dorment sans client, les clients sont reçus dans des dépôts. Tandis que nous payons les taxes à l’état, beaucoup de services nous dérangent, et nous manquons aujourd’hui la possibilité pour payer ces taxes à cause de ce manque à gagner. »
Dans ces dépôts, ils s’entassent 20, 30 voire 60 personnes avec leurs marchandises tels que les poisons, sans disposer des toilettes hygiéniques. Pour faire leurs besoins, ils utilisent des sachets et de petits seaux pour les jeter dans la rivière Kwilu. Ceci concerne aussi toutes les petites maisons construites derrière ces dépôts au port, précise les services de l’état en place. Pour les habitants du centre ville, l’odeur nauséabonde ne leur permet pas de passer à ces endroits pour se rendre à la rivière.
Du côté les propriétaires des dépôts, c’est un grand silence. Mais pour l’autorité de la ville, une opération est prévue par des services d’environnement et des éléments de la police nationale pour arrêter ce phénomène de transformer les dépôts en maisons d’habitations. Ceci évitera également selon elle, l’empoisonnement des eaux du Kwilu par ces déchets et autres jetés dans cette rivière.