Un calme relatif règne dans le secteur de Luhofu et de Miriki, ainsi que dans la cité de Kayna, au sud du territoire de Lubero. Les exactions on baissé d’intensité depuis les derniers affrontements survenus les 7 et 8 mars dernier entre FDLR et FARDC. Toutefois, les populations déplorent des tracasseries des militaires déployés dans la zone. Si la population vaque à ses occupations à Luhofu, les villages environnants restent cependant encore vides. Les familles des déplacés hésitent encore à regagner leurs habitations, constate radiookapi.net
Depuis début 2009, plusieurs villages ont été touchés par les affrontements et les pillages. C’est notamment les villages de Miriki, Kanyaki, KasiKi, Karambi, ou encore Mbwapina. Selon les autorités locales de Lubero, lors de l’attaque du 8 mars dernier, une centaine de maisons ont été incendiées dans la localité de Miriki, à 17 kilomètres au sud de Luofo.
Toutes ces familles sinistrées, ainsi que d’autres qui regagnent progressivement le village, vivent dans une extrême pauvreté. Certains habitants rencontrés ce jeudi matin à Miriki ont déclaré n’avoir pas accès à leurs récoltes à cause des militaires FARDC qui ravissent tout produit des champs. Ces habitants fustigent le fait que les militaires qui sont déployés dans cette zone ne sont ni payés, ni ravitaillés et se retournent contre la population. Ces habitants ne demandent pas mieux que le rétablissement de la sécurité afin de vaquer à leurs occupations.