Le modèle de développement fondé uniquement sur les potentialités minières s’est avéré limité et aléatoire pour la province congolaise du Katanga. Ce qui a justifié le symposium sur l’après mines, initié par le gouverneur de cette province et auxquels même des experts internationaux ont pris part. Conclusion des travaux : il est temps de penser aux secteurs alternatifs pour garantir l’avenir des générations futures du Katanga, rapporte radiookapi.net
Il est donc ressorti que les secteurs agricole, rural, touristique et culturel devraient être considérés comme des secteurs alternatifs privilégiés par rapport à l’industrie minière qui vient de montrer ses limites. Ainsi, les participants ont-ils recommandé au gouvernement provincial du Katanga d’appliquer l’engament de Maputo 2003, lequel préconise une augmentation d’au moins 10% du budget provincial au secteur agricole et rural, de faire une attention particulière à l’amélioration des routes de desserte agricole, ainsi que de renforcer le budget annuel dans les secteurs de la culture et du tourisme. Pour éviter que ces résolutions et recommandations ne soient mises dans le tiroir, le gouvernement du Katanga devra également mettre en place une structure ou un conseil de suivi.
Ils étaient une centaine de personnes à participer à cette réflexion, parmi lesquelles, des experts des organisations internationales, des représentants des ONG et de la société civile, ainsi que des personnalités venues, notamment du Chili, de la Zambie et d’Afrique du Sud.
Il a été question de faire une mise en commun sur l’expérience de l’histoire de ces différents pays à propos de la gestion des richesses naturelles pour garantir à la génération future du Katanga un avenir stable.