Plusieurs observateurs et acteurs de la société civile estiment opportune la tenue d’une session extraordinaire à l’assemblée provinciale. Une session qui viserait, selon les sources de cet organe délibérant, la réconciliation au sein de cette institution, la session ordinaire de janvier s’étant clôturée dans la cacophonie et la méfiance, rapporte radiookapi.net
Selon ces acteurs locaux, cela jette un discrédit sur les acteurs politiques et noie les attentes de la population, abandonnée à son triste sort. Un avis partagé par le gouverneur intérimaire de l’Equateur Jean-Claude Baende : « En tant que premier organe de la province, notre assemblée a l’autonomie de fonctionnement. Moi, je ne peux pas entrer dans la gestion quotidienne de l’assemblée provinciale. Et si nous avons une demande clairement formulée par notre assemblée provinciale, en ce qui concerne la session extraordinaire, nous allons chercher des voies et moyens pour trouver des fonds pour lui permettre de se réunir et d’épuiser l’ordre du jour. De toutes les façons nous sommes disposé parce qu’il s’agit ici de la collaboration étroite entre les deux institutions de la province. Nous ne fermons pas notre porte, pour qu’il y ait accalmie au sein de notre assemblée provinciale »