Bukavu : 12 groupes armés exigent la libération de leurs membres incarcérés

éléments des groupes armés

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Une douzaine de groupes armés du Sud-Kivu viennent d’adresser une lettre de réclamation au commandant en charge des opérations de traque des FDLR et des bandits armés à l’Est de la RDC. Dans cette correspondance, ils reviennent sur leurs traditionnelles revendications à savoir la libération de leurs membres emprisonnés, l’implication de leurs officiers dans la chaîne de commandement de l’opération Kimia II et les frais de désengagement, rapporte radiookapi.net

Toutefois, les 12 groupes signataires précisent que ces revendications ne les empêchent pas de poursuivre le désengagement de leurs troupes.
L’un d’eux, Bitha Zebedé du groupe Shikito, explique : « le premier point, c’est le problème de libération des prisonniers, parce que c’est signé dans les accords, jusqu’à présent, les groupes armés commencent à se désengager mais on a pas de réponse sur ce point précis. Deuxième point, on devrait donner quelque chose pour la motivation de désengagement. On nous a donné un peu de moyens, mais ce n’était pas suffisant pour atteindre tous les coins et recoins »

Cela veut-il dire que le processus de désengagement est compromis ? Non, répond Bitha Zebedé. Dans son esprit, il importe de sauver la nation : « Bien qu’il n’ait pas de moyen, je suis à Luberizi et bientôt je serai à Mwenga. Et les autres groupes sont prêts à se désengager. Mais nous voulons seulement rappeler le gouvernement et le programme Amani que malgré l’insuffisance de moyens, nous sommes là… » rnRéagissant à cette requête, le secrétaire permanent du programme Amani au Sud-Kivu souligne que certaines revendications sont en pleine étude. Célestin Bamwisho précise que concernant la collégialité dans le commandement des opérations de traque des FDLR, les discussions sont en cours entre les groupes armés et le haut commandement des opérations Kimia II. En ce qui concerne la libération des combattants arrêtés, Célestin Bamwisho précise que ceux qui ont commis des fautes mineures devraient être libérés.