Kisangani : des habitants du village Kapoma pissent du sang

La situation est observée depuis plusieurs mois, selon les sources. Au village Kapoma, à 25 kilomètres de Kisangani, sur l’ancienne route de Buta, des gens pissent du sang. D’après les premières analyses, il s’agit d’une épidémie de bilharziose, rapporte radiookapi.net

Un médecin biologiste et un autre médecin engagé dans les actions humanitaires se sont rendus sur les lieux jeudi pour se rendre compte de cette triste réalité. Ce sont les analystes faites sur un échantillon de cent personnes qui ont attesté que ce village fait face à la bilharziose. Ceux qui en souffrent n’ont jusque là reçu aucun soin, ont-ils constaté. Selon le Docteur Lobho Zeyi, coordonnateur de l’ONG internationale LWF, presque tous les habitants du village souffriraient de cette maladie. Et son collègue Sylvain Atikala, médecin biologiste, quant à lui se dit sidéré par la concentration des germes dans les urines qu’ils ont analysées : .« Dans ma vie de recherche, aucune fois j’ai vu une telle concentration des germes dans un échantillon d’urine. Même un amateur ne pouvait pas louper ce microbe. C’était plein, plein… »

En attendant une réponse urgente des autorités à cette maladie, les deux médecins préconisent la prévention par l’observance des règles d’hygiène. Au moins 250 ménages vivent dans la localité de Kapoma, riveraine de la Tshopo.