Mbandaka : dossier J. Makila, la société civile réclame son aboutissement rapide à la Cour suprême de justice

Avenue Mbandaka

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La société civile de la province de l’Equateur hausse le ton et condamne le prolongement du dossier José Makila à la Cour suprême de justice. La coordination provinciale de cette structure a exprimé son ras-le-bol samedi au cours de sa session extraordinaire tenue à Mbandaka, chef-lieu de la province, rapporte radiookapi.net

La coordination provinciale de la société civile condamne également l’agression de l’honorable Marie-José Engonge, élue de Basankusu, ainsi que le pillage de son domicile dans la nuit de mercredi à jeudi dernier.
A l’issue de cette réunion, la coordination de la société civile a rappelé les fils et filles de l’Equateur à l’unité et la solidarité pour la reconstruction de leur province.
Les inquiétudes de la population sont exprimées ici par Dieudonné Nzabi, rapporteur de la coordination provinciale de la société civile de l’Equateur : « Les Equatoriens s’interrogent : pourquoi leur oasis de paix de la RDC doit devenir aujourd’hui la risée de tout le monde ? Pourquoi la province de l’Equateur doit-elle être gérée continuellement dans le provisoire jusqu’à l’infini ? La situation devient grave. La violence et l’intolérance politique s’installent petit à petit dans cette province. Les populations de la province de l’Equateur réclament, de vive voix, l’aboutissement rapide et sans délai du dossier gouverneur Makila. Que la justice remette dans leur droit constitutionnel les 8 millions des Equatoriennes et Equatoriens »

Toujours dans cette déclaration lue par le rapporteur Nzabi, la société civile demande à tous les politiciens de la RDC en général et à ceux de l’Equateur en particulier, de s’impliquer pour une solution durable dans la province de l’Equateur. Enfin, elle souhaite que tous les présumés auteurs et commanditaires de toutes les violences soient traduits en justice.