Kinshasa : des journalistes formés aux techniques de communication sur l’abolition de la peine de mort

C’était au cours d’un séminaire de formation ouvert mercredi. Il s’est clôturé dimanche au centre Nganda à Kinshasa sur la mise en place d’un plan média et d’une coalition de suivi. Organisé par l’ONG italienne « Ne touchez pas à Caïn », qui veut dire « Justice sans vengeance », en partenariat avec l’UNPC, ce séminaire s’inscrit dans le cadre de la campagne mondiale contre la peine de mort, constate radiookapi.net

« Organiser des enquêtes, des dossiers et des chroniques pour alimenter le débat sur la question de l’abolition de la peine de mort », c’est l’un des objectifs poursuivis par cette campagne mondiale. Elle débute en Afrique par l’étape de la RDC. Durant 4 jours, plus d’une quarantaine de journalistes venus de l’arrière-pays et de Kinshasa ont été initiés à l’usage de 16 mots de la grammaire herméneutique.

Il s’agit des traités logiques et philosophiques relatifs au langage utilisé dans le monde pour abolir la peine de mort. Ces traités se regroupent en trois catégories, dont la généralisation, qui comprend les quantificateurs universaux, les opérateurs modaux de nécessité. Le 2è module apprend aux journalistes comment éviter les omissions et les imprécisions dans le traitement de l’information. Enfin, la catégorie se rapportant à la déformation des mots met l’accent sur l’incongruité temporelle du présent et du futur.

Une dynamique s’est ainsi créée pour ouvrir le débat sur l’abolition de la peine de mort en RDC. Depuis 10 ans, le pays est dans le moratoire de facto sur la peine de mort. Les abolitionnistes de la peine de mort veulent que ce moratoire devienne légal.