Mbuji Mayi : controverse autour de la nouvelle taxe sur le diamant

Diamants

Diamants

La taxe de 500$ US imposée sur la sortie de la province de tout colis de diamant d’une valeur inférieure ou égale à 50.000$ US tourmente davantage les négociants. Samedi, les services d’anti fraude du gouvernorat de province ont empêché un négociant en diamant de prendre son avion. Au motif que ce dernier ne s’était pas acquitté de la taxe. Et le dimanche, tous les diamantaires se sont réunis pour trouver des voies et moyens d’obtenir l’annulation de l’arrêté instituant cette taxe, illégal selon eux, rapporte radiookapi.net

Sitôt imposée, la taxe crée des mécontents. Déjà deux diamantaires ont eu maille à partir avec les services d’antifraude au sujet de son paiement. Le dernier cas est celui survenu le samedi à l’aéroport de Bipemba. Les services d’anti fraude ont interpellé, au pied de l’avion, un négociant en partance pour Kinshasa. Pour ces agents, le négociant a tenté de se dérober au paiement de la taxe. Affirmation que le diamantaire rejette totalement. Selon lui, il ne disposait pas d’un colis de diamant et l’on ne devait pas l’empêcher de voyager.

Pour les négociants, le gouverneur doit revenir sur son arrêté instituant cette taxe. Elle est en stricte violation du code minier, affirment-ils. Lors de la réunion de lundi, après un débat houleux ponctué de vives réactions, les négociants ont convenu de rencontrer le gouverneur de province. Ceci, afin de lui demander l’annulation pure et simple de son arrêté.

En revanche, dans une interview accordée à radiooapi.net jeudi dernier, le gouverneur de province insiste sur le fait que les revenus du diamant doivent être capitalisés pour la reconstruction du Kasaï Oriental.