Bulungu : un détraqué mental décapite un policier à coups de machette avant d’être tué à son tour

Les faits se sont passés vendredi dernier au village Ndemi, une localité riveraine du Kwilu, à 50 kilomètres de la cité de Bulungu. Un policier, passager du bateau M/B en partance pour Kinshasa, a croisé sur son chemin, alors qu’il se baladait dans ce village, un fou reconnu comme tel dans la contrée. Ce dernier lui a assené des coups de machette à la nuque jusqu’à le décapiter presque. La réaction d’autres passagers de l’embarcation a été immédiate et tout aussi violente, rapporte radiookapi.net

Le bateau M/B avait échoué sur une bande sable au port du village Ndemi. Ce qui a poussé le policier à prendre un peu d’air sur la terre ferme. Sur son chemin, il croisera un homme, connu dans le village comme un détraqué mental qui, sans crier garde, lui assènera plusieurs coups de machette qu’il avait entre les mains jusqu’à l’achever. Un capitaine de la police-passager du même bateau- qui a suivi la macabre scène comme d’autres passagers qui a tenté se porter secours à l’infortuné a failli, lui aussi, laisser la peau. Déchaîné, le fou lui assénera à son tour des coups de machettes. Il s’en est sorti avec des graves blessures.

Face à la tragédie, les autres passagers du M/B Mumbe vont rendre leur courage et se ruer sur le forcené qu’ils ont maîtrisé avant de le tuer. Ces faits rapportés par un activiste des droits de l’homme de Bulungu ont été confirmés par le commandant second de ce territoire. Et d’après les sources policières de cette contrée, les passagers du bateau, très en colère, ne se sont pas arrêtés là. Ils ont poursuivi leur vendetta jusqu’à piller systématiquement le village du détraqué et même à incendier quelques maisons. C’est sur cet épisode que l’embarcation a levé l’encre avec ses passagers en direction de la capitale, Kinshasa, laissant derrière un village en fumée.

Les sources ne disent pas ce qu’est advenu du cadavre du policier tué. En revanche, elles ont indiqué que le capitaine blessé a été admis à l’hôpital général de Vanga.