Les vendeurs retirent leurs marchandises du marché public pour une vente à domicile. Ils disent être soumis aux taxes et impôts exorbitants. Le chef de cité parle plutôt d’une incompréhension entre les commerçants et la Direction générale des Impôts, DGI/ Lusambo, rapporte radiookapi.net
Sur environ 200 marchands que compte ce marché, la société civile n’en compte plus qu’une vingtaine. Le problème de fiscalité, qui oppose ces vendeurs aux services étatiques chargés de recouvrer les taxes, serait à la base. La plupart des marchands retirent leurs marchandises du marché pour une vente à domicile. Certains marchands contactés parlent de la surtaxation. Selon eux, Lusambo étant un milieu enclavé suite à la dégradation des routes, les services de perception des taxes et des impôts devraient tenir compte des difficultés que rencontrent les commerçants pour l’ acheminement de leurs marchandises vers cette située à 265 kilomètres de Mbuji Mayi. Déjà certaines conséquences se font sentir : il est devenu difficile, explique un habitant de Lusambo, d’acheter une pièce d’étoffe sur place. Les habitants des villages environnants parcourent de logues distances à la recherche de certains produits manufacturés qui manquent sur le marché. Le chef de cité de Lusambo estime, pour sa part, qu’un compromis de soumission des commerçants patentés au paiement forfaitaire des impôts, comme l’indique le code des impôts, trancherait l’affaire.