Eaux et forêts du bassin du Congo
Les autorités de la RDC à tous les niveaux ainsi que les communautés locales doivent s’investir pour une gestion durable des forêts de la Province Orientale. C’est l’une des principales recommandations formulées, mercredi à Kisangani, au terme de l’atelier de deux jours organisé par l’ONG internationale Greenpeace en partenariat avec l’ONG Océan, rapporte radiookapi.net
Plus de 50 délégués venus des différents territoires de la province ont pris part à ces travaux. Selon les organisateurs, la réglementation du secteur forestier en Province Orientale contribuera, non seulement au développement du milieu, mais également à la lutte contre les méfaits liés à l’exploitation anarchique de ces forêts. Ils ont recommandé aux responsables congolais l`utilisation rationnelle de ces ressources naturelles. “Ils ont demandé qu’il y ait renforcement des capacités de l’adminstration en charge des forêts pour que celle-ci puisse faire son travail de contrôle et de gestion des ressources », a précisé le conseiller politique Forêt de Greenpeace Afrique, René Ngongo.
rnPar rapport au processus de conversion, ajoute-t-il, “les communautés locales veulent être suffisamment impliquées. Parce que, comme le dit la loi, ils doivent d’abord signer le cahier de charges avant l’exploitant puisse signer un contrat avec l’Etat congolais. On a senti que ces communautés veulent de plus en plus être consultées et que, cette fois, il n’y ait pas de cahiers des charges complaisants. Le souhait de tous les participants est que les forets soient gérées durablement.”
