FARDC : 845 hommes du groupement naval à l’Equateur entre la démobilisation et la réintégration

Militaires FARDC (Photo d'archives)

Militaires FARDC (Photo d'archives)

Les opérations de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) dans la province de l’Equateur sont entrées dans leur troisième journée avec l’arrivée, à Mbandaka, lundi, d’une équipe mobile d’identification envoyée par l’ unité d’éxécution du programme national de démobilisation, désarmément et réintégration (UEPN-DDR), rapporte radiookapi.net

Selon les sources, 845 éléments du 4e groupement naval éparpillés à travers la province sont concernés par ces opérations. Ils doivent faire le choix entre la démobilisation et la réintégration dans les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). Lors de deux premières journées, rappelle-t-on, 129 de ces éléments appartenant à la garnison de Mbandaka qui en compte 224, s’étaient déjà engagés dans le processus. Tous avaient déposé leurs armes, munitions et effets militaires à la suite d’une campagne de sensibilisation, et en présence des délégués de la Structure militaire d’intégration (SMI). Selon le major Vincent Kobo, chargé des opérations à l’UEPN-DDR, 87 soldats de ce premier groupe, dont 3 femmes, avaient opté, lors de deux premières journées, pour leur réintégration au sein des FARDC contre 40 qui avaient choisi d’être démobilisés. Ces derniers disent avoir été objet de mauvaises conditions sociales et professionnelles pendant longtemps. Ce qui les a poussés à quitter l’armée. Ils vont être pris en charge par l’UEPN-DDR en vue de leur réinsertion socio-économique.

A Mbandaka et dans d’autres territoires de la province, la population se félicite, dans l’ensemble de ces opérations qui vont, espère-t-elle, permettre la disparition des barrières que les marins érigent le long des cours d’eaux à travers l’Equateur.

Après Mbandaka, l’équipe mobile se rendra à Gemena et à Bumba, dans le nord de la province.