Joseph Kabila, Chef d'Etat congolais
Dans un communiqué publié vendredi à Kinshasa, l’Association africaine de défense des droits de l’homme (Asadho) se félicite de la lutte contre les antivaleurs amorcée par le chef de l’Etat. Cependant, elle dénonce la «Tolérance zéro» à deux vitesses. Selon l’Asadho, la sanction doit être appliquée à tout le monde sans distinction aucune, rapporte radiookapi.net
L’Asadho relève que l’opération «Tolérance zéro» ne vise que quelques secteurs et individus; sans changements nécessaires à l’assainissement de l’environnement politique, social et économique du pays. Elle souhaite en revanche qu’elle s’étende à tous les responsables politiques, militaires et civils impliqués dans plusieurs dossiers noirs.
Selon cette ONG, tous les Congolais cités dans les différents rapports des experts des Nations unies sur l’exploitation illégale des ressources naturelles de la RDC restent toujours impunis. De même, poursuit-elle, tous les Congolais cités dans le rapport Lutundula, les chefs militaires impliqués dans le détournement des soldes de leurs subalternes à l’Est du pays, ceux accusés de violations des droits de l’Homme et des massacres des militants de l’ex-mouvement politico-religieux Bundu dia Kongo au Bas Congo ne sont pas inquiétés.
Vu la gravité des actes commis, l’Asadho demande au chef de l’Etat de s’impliquer personnellement pour que des poursuites judiciaires soient enclenchées contre les personnes concernées.
