ONU : Ban Kin-Moon condamne l’attaque d’un hélicoptère de la Monuc à Dongo

Ban KI-Moon

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Le Secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-Moon, a condamné samedi les tirs essuyés jeudi par un hélicoptère de la Monuc à Dongo, dans la province de l’Equateur. Ban Ki-moon a exhorté le gouvernement de la RDC à faire en sorte que les auteurs de l’attaque dirigée contre la Monuc répondent de leurs actes, rapporte radiookapi.net

Dans un communiqué publié ce samedi, le secrétaire général de l’Onu encourage également le gouvernement congolais à prendre des mesures qui s’imposent en vue d’une résolution pacifique des problèmes qui sont à la base de ces affrontements. « La Monuc est prête à apporter son assistance à cette fin », souligne le communiqué.

Pour rappel, un hélicoptère de la Monuc en mission d’approvisionnement de ses éléments postés à Dongo, à l’Equateur, a essuyé des tirs jeudi alors qu’il était au sol, selon un communiqué de la Monuc publié le même jour. L’incident s’était produit à 14 heures 30 locales, selon le porte-parole de la Monuc, Madnodje Mounoubai, interrogé par radiookapi.net L’appareil avait tout de même réussi à atterrir à Impfondo, au Congo-Brazzaville, selon la même source. La Monuc avait dépêché une mission à Impfondo pour évaluer la situation des blessés et leur porter assistance nécessaire. Une enquête a aussi été immédiatement ouverte, avait affirmé M. Mounoubai, précisant que la Monuc était en contact avec les autorités congolaises pour suivre ce dossier.
Le gouvernement a condamné vendredi l’attaque contre l’hélicoptère de la Monuc par des éléments armés. Selon le ministre de la communication et médias, Lambert mende, le gouvernement prépare « le renforcement de la présence de la police nationale pour une réponse appropriée à la situation ». Pour l’instant la possibilité d’envoyer des forces armées dans cette localité n’est pas envisagée, avait-t-il ajouté.

Des affrontements meurtriers avaient opposé des jeunes armés du clan Enyele avec la police, le 30 octobre dernier dans la localité de Dongo. A la base de ces affrontements, des conflits intercommunautaires entre les Enyele et les Bomboma sur la gestion des étangs poissonneux. A la suite de ces affrontements, environ 44.000 personnes vivant à Dongo se sont réfugiées au Congo-Brazzaville, selon les autorités de ce pays. Des milliers d’autres se sont déplacés vers les localités voisines à Dongo.