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La Regideso, appuyée par la Banque mondiale a, dans un atelier tenu ce vendredi, lancé le projet d’Alimentation en eau potable en milieu urbain, Pemu. Selon l’ADG Jacques Mukalay de la Regideso, l’appui de la Banque mondiale est évalué à 190 millions de dollars américains. Il ajoute par ailleurs que cette enveloppe financière permettrait des reformes importantes qui aideront la société à se refaire, rapporte radiookapi.net
Le projet concerne toute l’étendue couverte par la Regideso. Les villes de Kinshasa, Lubumbashi et Matadi, où démarrent très prochainement les travaux, constituent la première étape du projet. Ces villes considérées comme très importantes par la Regideso, permettrait à celle-ci de rétablir l’équilibre financier et, alors seulement, la Regideso ira au chevet des autres villes. C’est donc un processus de large envergure, selon le responsable de la Regideso.
Selon l’ADG Jacques Mukalay, pour le moment, l’appui de la BM, la Banque mondiale, sera canalisé dans le plan social de l’entreprise, c’est-à-dire, l’optimisation du personnel de la Regideso. En outre, il ira dans le volet qui concerne le financement du contrat de gestion.
M. Mukalay annonce, en effet, qu’un opérateur privé viendra assurer la gestion de la Regideso. « Un contrat de gestion n’est nullement synonyme d’une privatisation», clarifie-t-il. L’ADG Mukalay s’appuie sur quatre lois promulguées l’année passée, lesquelles lois, poursuit-il, sont venues consacrer le processus du désengagement de l’Etat, notamment par le biais d’un contrat de gestion. « Un privé va donc gérer mais le patrimoine de la Regideso revient toujours à l’Etat congolais“
