Kisangani : épidémie de méningite, Auguste Mopipi évalue la situation

Auguste Mopipi

Auguste Mopipi

Le ministre de la santé séjourne depuis dimanche à Kisangani, dans la Province Orientale. Jusqu’à mardi il procède à l’évaluation de la situation de l’épidémie de méningite qui a fait une dizaine de morts, en vue d’une riposte. Auguste Mopipi compte également mettre en place un système de surveillance épidémiologique à Kisangani, rapporte radiookapi.net

« C’est vrai qu’il y a déjà eu 99 cas avérés. Sur les 99 cas il y a déjà une dizaine de morts mais il y a 48 personnes qui sont guéries. C’est un motif d’espoir pour croire que bien que meurtrière, cette maladie demeure guérissable. Nous sommes venus faire l’évaluation », précise le ministre Mopipi.

Le numéro un de la santé explique qu’avant de s’attaquer à l’épidémie, il n’est pas déplacé du tout de maîtriser certains facteurs. Ceci permet, soutient-il, plus d’efficacité. « Nous devons essayer de savoir d’abord l’origine et le foyer de la maladie ainsi que le milieu où cette maladie peut se développer. Ceci nous fixerait sur la quantité de médicaments qu’il faut. Et s’il faut une opération de vaccination, puisqu’elle est nécessaire, comment organiser cette activité de vaccination », avance le ministre congolais de la santé.

Selon Auguste Mopipi, le vaccin contre la maladie coûte excessivement cher. Il annonce tout de même qu’il procédera à l’élaboration d’un plan de riposte. Ce plan mobilisera aussi le comité de crise, parce que, selon lui, les moyens disponibles pour faire face à l’épidémie sont limités en Province Orientale. « Mais le niveau central (le gouvernement central) a beaucoup plus d’ouverture que le niveau provincial pour organiser une riposte assez adéquate », affirme-t-il.

Dans l’entre temps, une première rencontre entre la délégation du ministère de la santé venue de Kinshasa et le comité de crise est prévue ce lundi pour tabler sur les stratégies à prendre pour juguler l’épidémie qui sévit dans le Province Orientale.