Goma : des tests d’ADN sur des présumés auteurs de viols

Femmes victimes de violences sexuelles

Femmes victimes de violences sexuelles

L’opération est menée par l’organisation médicale Hearl Africa. Selon ses responsables, le test d’ADN (Acide désoxyribo nucléique) permet de faciliter les enquêtes en matière de violences sexuelles et des grossesses extraconjugales ou issues d’acte de viol, rapporte radiookapi.net

Les tests ont été lancés fin décembre dernier. Lyn Lusi, chargée du programme dans cette organisation explique : « Ce test permet d’identifier, sans aucun doute, si la personne accusée est réellement la personne qui a commis la faute. Ça peut exonérer certaines personnes qui sont accusées faussement. Ce test ADN resste dans une banque de données pour l’éternité. Et si des années après, le même homme commet une autre faute, il est attrapé et identifié comme le même auteur de ce viol, il peut être puni pour les deux forfaits. »

Lyn Lusi a évoqué un cas : celui d’une jeune fille venue de Sake avec un sous-vêtement souillé. On a pris l’échantillon de la bouche du présumé auteur du viol qu’on a envoyé à Washington pour voir si réellement c’est le même ADN dans le sperme qui se truuve sur le sous-vêtement souillé de la jeune fille.

Dans ce programme, Heal Africa travaille en partenariat avec un laboratoire de Washington qui analyse les données gratuitement en faveur des femmes victimes des violences sexuelles en RDC. Les responsables de l’organisation recommandent toutefois que les victimes arrivent dans les 72 heures après l’acte de viol, et avec les vêtements souillés non lavés.