Mardi matin dans la cité de Lokutu, à environ 250 kilomètres à l’ouest de Kisangani, une quarantaine de jeunes ont manifesté devant le bureau de la société plantation d’huilerie du Congo, PHC. Ces jeunes accusent certains cadres de la PHC de spolier les biens et équipements de cette entreprise, l’une des rares encore en activité dans le district de Basoko, rapporte radiookapi.net
Pour les manifestants, ce comportement est de nature à favoriser la fermeture de cette société dans leur territoire. « Ils placent le matériel de l’entreprise implantée dans notre territoire dans des caisses, comme si c’était des habits et partent avec ça. Notamment, les ethos, les dynamos, les câbles. Et ils sont aussi entrain de détôler les maisons du camps », explique un manifestant.
rnTout en rejetant ces allégations, la PHC, par le biais de son chef du personnel, trouve anormal le comportement de ces jeunes. Il en appelle à l’intervention des autorités pour établir la quiétude dans cette partie du territoire de Basoko.
Quant à l’administrateur du territoire, Henry Makwa, il explique que les dirigeants de cettte entreprises sont conscients de leurs responsabilités : « Il s’agit d’une multinationale. Ceux qui dirigent sont ges gens bien formés, bien éduqués. Et nous avons la déontologie du travail. Dans ce pays, quand les gens n’ont rien à faire, ils commencent à s’ingérer dans les histoires qui ne les concernent pas.»
L’administrateur du territoire redoute que ce comportement des jeunes engendre le phénomène Kuluna dans sa contrée. Il sollicite, auprès de la province, le renforcement des effectifs militaires et policiers à Basoko et Lokutu. Ceci, pour parer à tout éventualité.
