Libération ce mercredi de l’artiste musicien Antoine Evoloko après 18 mois passés au centre pénitentiaire de rééducation de Kinshasa, CPRK. Il bénéficie d’une mesure de grâce signée le 18 Août dernier par le ministre de la justice. Mesure qui accorde une liberté conditionnelle aux détenus ayant purgé un quart de leur peine dans un digne comportement. Vingt sept prisonniers au total dont Evoloko, ont été concernés par cette mesure, rapporte radiookapi.net
C’est depuis 11h00 ce mercredi que Antoine Evoloko a recouvré sa liberté après une année et six mois de prison. Cet artiste musicien condamné à 10 ans et puis à cinq ans de prison ferme après appel, pour un cas de viol, est l’un de 27 bénéficiaires de la grâce du gouvernement. Contrairement aux autres, Evoloko est sommé de ne pas créer de troubles, ni sortir de Kinshasa avant trois mois. Il est également obliger de s’impliquer dans la lutte contre les violences sexuelles. L’occasion était donc pour lui de demander pardon à toutes les femmes congolaises.
Les autres musiciens venus assister à sa libération, ont promis de s’impliquer tous désormais dans la lutte contre les violences sexuelles. Malgré cela, la décision n’a pas été bien accueillie par certaines ONG de droit de la femme et de l’enfant. rnLa libération d’Evoloko a été bien salué par la population ; un cortège motorisé s’est organisé de la prison CPRK, ex-prison de Makala, jusqu’à la place des artistes au rond point victoire à Matonge dans la commune de Kalamu.
Antoine Evoloko Bitumba Bolay Ngoy, alias Anto Nickel, Lay-Lay, Atshuamo, Tonton Bokulaka, Joker dit la carte qui gagne, Nkumu, Abrahama est un chanteur et compositeur né le 20 mai 1954 au Congo. Il fit ses débuts dans Zaïko Langa Langa en 1969, alors qu’il n’avait que quinze ans, et fit fureur dans les années 1970 et 80. On reconnaît en lui la première super star de la musique congolaise moderne et l’un des artistes musiciens qui ont marqué la musique populaire moderne de l’Afrique.