Equateur : des stratégies pour relancer la sécurité transfusionnelle

A L’équateur, les activités de sécurité transfusionnelle vont mal. Les spécialistes pointent du doigt, pour preuves, l’insuffisance de prestataires formés, le nombre réduit des banques de sang, le problème d’approvisionnement en intrants et la non intégration par certaines zones de santé des activités en rapport avec la transfusion sanguine dans leurs structures. Ce constat accablant a été dressé lors de l’atelier de micro-planification organisé 4 jours durant à Bamanya à 9 Km de Mbandaka par la coordination provinciale de transfusion sanguine, rapporte radiookap.net

Au cours de cet atelier, les médecins chefs de zone venus des districts sanitaires de Mbandaka, de l’Equateur, de la Mongala et de la Tshuapa ont dressé un état des lieux des activités de transfusion sanguine dans leurs structures respectives. Cela a permis d’identifier les structures qui transfusent, mais également la moyenne mensuelle des transfusions et ainsi que l’état des laboratoires.
C’était aussi l’occasion de s’assurer que les tests du VIH, de l’hépatite, de la syphilis ainsi que de la Trypanosomiase sont faits avant la transfusion sanguine. Le nombre de réfrigérateurs pour la conservation du produit sanguin était également évalué au cours de cet atelier.

Il s’est avéré que le besoin en matériel, et même en formation du personnel n’est pas moindre pour parvenir à offrir à la population les soins de qualité concernant la transfusion sanguine. Pour palier à ces insuffisances, la Banque mondiale, à travers le Programme national multisectoriel de lutte contre le Sida PNMLS/ Cordaid a lancé à Mbandaka le projet d’appui à la sécurité transfusionnelle. Le coût de ce projet qui a une durée de 18 mois est de plus de 2.000.000 USD. 42 zones de santé sur les 69 que compte l’Equateur en sont bénéficiaires.

Cet atelier qui s’est clôturé dimanche dernier s’adressait aux médecins chef de zones de santé de L’Equateur.