Katanga : plus de liberté provisoire pour les violeurs

Le procureur général près la cour d’appel du Katanga, Pierre Essabe Kamulete déclaré ce vendredi que les auteurs des violences sexuelles ne bénéficieront plus de liberté provisoire, rapporte radiookapi.netrnLa motivation de cette assertion reste, selon le procureur, le fait que malgré la publication depuis 2006 de deux nouvelles lois en cette matière, les associations féminines et les Organisations non gouvernementales (ONG) constatent une léthargie.

« J’ai estimé que, tenant compte de l’option prise par l’autorité politique, c’est-à-dire le législateur qui a voté ces lois, le chef de l’Etat qui a promulgué ces lois, nous devrions suivre la volonté de la collectivité nationale qui voir ces infractions sévèrement réprimées », affirme Pierre Essabe Kamulete. Selon le procureur général, les associations des organisations et associations continuent à se plaindre. Elles accusent le parquet de libérer les auteurs des violences sexuelles qui y sont transférés.

« Alors, comme les observations ont porté sur les libertés que le parquet, étant maître de l’action publique au niveau de la province du Katanga, lors de ma première réunion avec les procureurs de la république, au mois d’août 2009, je les ai instruit de ne plus accorder de libertés provisoire en cette matière », rappelle le procureur général près la cour d’appel du Katanga.

Le procureur postule que cette mesure pourrait « réprimer ce genre de comportement d’une manière efficace ». Essabe Kamulete avance que lorsque l’auteur d’un viol n’est pas arrêté, l’impression qui s’en dégage, que le procureur général qualifie de légitime, est que justice n’est pas rendue.