Cancun : le prolongement du protocole de Kyoto pose problème


La foret équatoriale

Dix jours après l’ouverture de la conférence des Nations unies sur le réchauffement climatique à Cancun, au Mexique, près de deux cents Etats représentés tentent toujours de donner un nouveau souffle au protocole de Kyoto. Signé en 1997, ce traité qui vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre dans les pays signataires arrivera à échéance en 2012. Cependant, un point divise encore ces Etats. Il s’agit du prolongement du protocole de Kyoto.

A Cancun, les participants ont encore deux jours pour tenter de mettre au point un projet global.

De nombreux Etats, comme le Canada, la Russie et le Japon, se sont d’ores et déjà prononcés contre le prolongement du protocole.
Selon Luc Atundu, un environnementaliste congolais présent à Cancun, ces pays déplorent, par exemple, le fait que la Chine et les Etats-Unis qui sont les principaux pays pollueurs du monde, n’ont jamais ratifié le protocole de Kyoto.
Autre point chaud : la création d’un « fonds vert ». Il s’agit d’un fonds créés pour aider les pays pauvres à lutter contre le réchauffement climatique, et le renforcement de la lutte contre la déforestation.

Le Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki-moon a exhorté mardi 07 décembre, lors de la première session des discussions entre les ministres de l’environnement du monde entier, toutes les nations participant au sommet annuel de l’ONU, au Mexique à se mettre d’accord pour avancer dans la lutte contre le changement climatique.

Pour l’heure, tous les regards sont tournés vers Cancun, en attente d’un accord favorable qui pourra remplacer le protocole de Kyoto.