Enseignement national: des innovations dans le nouveau projet de loi

Palais du peuple, le parlement à Kinshasa, 2007.Palais du peuple, le parlement à Kinshasa, 2007.

Palais du peuple, le parlement à Kinshasa, 2007.

La commission socioculturelle de l’Assemblée nationale a présenté, au cours de la plénière de mercredi 5 janvier, son rapport sur l’examen du projet de loi sur l’enseignement national initié par le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel. Ce rapport a été adopté.

Pour la présidente de cette commission, des innovations importantes contenues dans ce projet de loi devront changer l’image ternie de l’enseignement national.

C’est d’ailleurs l’avis de tous les députés (ou presque) qui se sont exprimés, lors du débat qui a suivi la présentation du rapport de la commission socioculturelle.

En effet, dans son projet de loi, le ministre de l’EPSP Maker Mwangu propose que le concept de l’éducation de base s’articule autour de l’enseignement primaire et secondaire général.

Cette vision garantit, d’après lui, l’acquisition d’une formation générale solide par un plus grand nombre de jeunes.

Autre innovation, la nomination par le ministre du gouvernement central ayant l’enseignement dans ses attributions des coordinateurs provinciaux, sous provinciaux, diocésains et communautaires sur proposition de leurs représentants légaux.

Ce qui mettrait un terme aux attitudes peu convenables de certains responsables qui ne respectent pas les directives du ministère de tutelle, justifie l’auteur de ce projet de loi.

A l’enseignement   universitaire, on s’attend aussi à un changement avec l’introduction progressive du système licence, maitrise et doctorat (LMD).

L’objectif poursuivi ici, c’est d’harmoniser le cursus dans l’enseignement  supérieur et universitaire, et surtout, de favoriser la mobilité du personnel et des étudiants à l’échelle internationale.