Equateur: des ONG demandent une rallonge du projet Gouvernance et transparence dans le secteur forestier

Un engin prêt à transporter des grumes provenant de la forêt équatoriale en RD Congo pour une exportation. Radio Okapi / Ph. Bompengo

L’antenne provinciale du Réseau Ressources Naturelles sollicite une rallonge du projet Gouvernance et transparence dans le secteur forestier (GTF) arrivé à terme. Les ONG ont procédé à l’évaluation de ce projet mardi 15 janvier à Mbandaka. Cette évaluation a révélé que trente-deux titres d’exploitation forestière ont été attribués à l’Equateur en 2012. Douze seulement ont sollicité l’implication des communautés locales dans l’élaboration de leurs cahiers de charges. Ceux-ci déterminent la part que les exploitants accordent au bien-être des populations locales. Le projet GFT a été financé par l’ONG britannique, Global Witness.

Le projet Gouvernance et transparence dans le secteur forestier (GTF)  consiste à accompagner les communautés locales dans la rédaction des cahiers de charges répartissant la part que les exploitants forestiers réservent aux communautés locales. Ces documents respectent ainsi leurs droits et leurs besoins. Les exploitants forestiers se basent sur ces cahiers de charge pour s’impliquer dans la vie sociale des communautés.

Le projet Gouvernance et transparence dans le secteur forestier (GTF)  touche à son terme après deux ans d’exécution. L’Antenne provinciale du Réseau Ressources Naturelles sollicite une rallonge de ce projet finacé par l’ONG britannique Global Witness. Ce groupe d’ONG estime que d’autres communautés ont besoin d’en bénéficier comme l’a affirmé  le point focal de l’ONG Nordi et membre du Réseau Ressources Naturelles, Dieudonné Nzabi :

« Nous avons émis des propositions qui sont en train d’être analysées. On espère que le projet va continuer parce qu’on a senti que le besoin se fait encore sentir. La province de l’Equateur étant une province forestière où il pose encore beaucoup de problème  de gouvernance et de transparence »  explique Dieudonné Nzabi.

Pour l’ONG Nzabi affirme que les problèmes se posent autant du coté des industriels que des artisanaux.

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